jeudi 13 novembre 2008

Média : Enfin la convention collective des journalistes


Le document portant conditions d’amélioration des conditions salariales des journalistes a été signé hier à Yaoundé par des patrons de presse.
Un jour nouveau se lève pour de nombreux journalistes du Cameroun. Du moins, pour ceux dont les patrons ont pris part à la signature de la convention collective portant amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes.
Hier à l’hôtel Djeuga de Yaoundé, ils sont venus nombreux, les uns plus curieux que les autres. La cérémonie de signature très courue par les journalistes, a eu lieu en présence du ministre de la Communication, Jean Pierre Biyiti bi Essam, du ministre du Travail et de la Prévoyance sociale, Robert Nkili, des patrons de presse ainsi que des associations des syndicats de journalistes. Cette signature de la convention collective des journalistes intervient après trois années d’intenses négociations entre employeurs et employés des médias.

Une dizaine de responsables d’organes de presse ont pris part à cette signature notamment, Richard Touna du journal Repères, Haman Mana du Jour, Abdel Blaise Fotso de Sweet Fm représentant le groupe Canal2…

Pour le ministre de la Communication, cette convention vient mettre fin à la traite des journalistes dans les rédactions. Elle leur octroie un statut de travailleurs. Dans le même ordre d’idées, le Mincom rappelle les journalistes à la discipline, le respect de l’éthique et de la déontologie. Pour le ministre du Travail, Robert Nkili, cet événement intervient après de longues et harassantes négociations. Il remercie de ce fait, les journalistes pour les efforts consentis au cours des discussions, le groupe des travailleurs pour leur franche collaboration avec le gouvernement.

Cette convention qui a été signée hier apporte un certain soulagement. Notamment la hausse des salaires des journalistes, leur affiliation à la Caisse nationale de prévoyance sociale, ainsi que le paiement des cotisations afin que le journaliste conforte sa dignité de travailleur social.

Écrit par Irène Gaouda

http://www.lejourquotidien.info/index.php?option=com_content&task=view&id=1337&Itemid=62

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